Le socle commun
Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture depuis 2016
Le socle commun, qui entre en application en septembre 2016, définit tout ce que l’élève doit savoir et savoir faire en quittant l’école pour réussir la suite de sa formation et sa vie de futur citoyen.
Pourquoi définir un socle commun ?
La notion de socle est apparue en 2006.
Le concept de socle commun de connaissances, de compétences et de culture, d’inspiration européenne, est né en 2005 de la prise de conscience que l’acquisition de connaissances et de contenus ne pouvait plus suffire à la formation et la préparation des élèves pour leur vie future, et qu’ils devaient également, durant la période de scolarité obligatoire, travailler à développer des capacités et des attitudes, qui leur serviraient pour leur vie entière (ce que les Anglo-saxons appellent les « soft skills». Les soft skills ou compétences douces en français sont des compétences proches de traits de personnalités propres à chaque personne).
L’acquisition de connaissances (les savoirs) ne peut suffire à la formation et à la préparation des élèves pour leur vie future. Il leur faut aussi, durant leur scolarité obligatoire, développer des capacités (des savoir-faire) et des attitudes (des savoir-être), qui leur serviront pour leur vie entière.
Depuis la mise en place du socle, réussir sa scolarité, c’est donc également réussir sa vie d’individu et de futur citoyen.
Le socle commun, qui entre en application en septembre 2016, définit tout ce que l’élève doit savoir et savoir faire en quittant l’école pour réussir la suite de sa formation et sa vie de futur citoyen.
Peut-être ce terme de « socle commun » n’évoque-t-il pas grand-chose pour vous, mais il revêt pourtant une double importance :
- Il fera partie du livret scolaire de votre enfant. À la fin de chaque cycle (CE2, 6e, 3e), une fiche dressant un bilan global sur les 8 champs d’apprentissage du socle (langue française à l’oral et à l’écrit ; langages mathématiques, scientifiques et informatiques ; représentations du monde et activité humaine ; langues étrangères et régionales ; systèmes naturels et systèmes techniques ; formation de la personne et du citoyen ; langages des arts et du corps ; méthodes et outils pour apprendre) grâce à un indicateur simple (maîtrise insuffisante, fragile, satisfaisante ou très bonne) sera intégrée au livret scolaire.
- Il explicite clairement les nouveaux enjeux de l’école, qui ne cherche pas seulement à former des têtes bien faites, mais à former également des citoyens.
De cette conception innovante de l’école, un nouveau type d’enseignement doit découler, censé engendrer pour les élèves, de nouvelles motivations.
Cette culture scolaire est une combinaison de :
- connaissances fondamentales pour notre époque (= les contenus de chaque enseignement, ce qu’il faut savoir et retenir), comme par exemple connaître son orthographe, connaître les grandes dates de l’histoire…
- capacités à les utiliser dans des situations variées (= les savoir-faire), par exemple être capable de lire et comprendre un texte documentaire ou littéraire, être capable de résoudre un problème, de choisir des démarches adaptées, etc.
- attitudes indispensables tout au long de la vie (= les savoir-être), par exemple faire preuve de sens critique, savoir coopérer et travailler en équipe, respecter les autres, faire preuve d’initiative, se montrer curieux et créatif, rechercher la vérité, etc.
Les compétences sont donc un ensemble de savoirs fondamentaux, de pratiques, de valeurs et de langages.
Le socle définit une culture scolaire commune qui se décline en cinq grands domaines de formation transversaux (car ils ne se limitent pas à une seule discipline mais nécessitent au contraire la contribution de plusieurs disciplines).
Si vous voulez en savoir plus sur les 5 domaines du socle...