Pour une éducation sereine
La sophrologie pour les enfants
C’est en invitant un skipper de la Route du Rhum dans ma classe, que j’ai pris conscience que la sophrologie n’était pas qu’une mode !
Lorsque l’un de mes élèves lui a demandé s'il avait peur lorsqu'une tempête s'annonçait, c'est avec étonnement que nous l'avons entendu répondre :
Non ! et c'est grâce à la sophrologie !
Et de nous expliquer, qu'à terre, il s’était longuement entraîné à la préparation mentale avec un sophrologue, qu'il l'a aidé à se mettre en condition pour affronter sans appréhension tout ce qui pourrait lui arriver pendant la traversée, à commencer par les épisodes de gros grains.
Depuis le temps que j’entendais parler des bienfaits de la sophrologie sur l’anxiété, je me suis dit que c’était le moment de rebondir sur cet exemple concret et d’y initier mes élèves !
Qu'est-ce que la sophrologie ?
Le mot « sophrologie » a été créé en 1960 par un neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne, Alfonso Caycedo (1932-2017).
C'est lui qui a inventé ce mot "valise", né de la contraction de trois termes grecs :
- sôs :harmonieux,
- phren : l’esprit,
- logos : science.
La sophrologie, c'est donc l'étude de l’harmonisation de la conscience (source : Chambre syndicale de la sophrologie).
Au départ, la sophrologie ne reposait que sur les techniques d’hypnose utilisées en milieu hospitalier par les psychiatres pour soulager les douleurs des patients.
Puis très vite, elle y a associé d’autres techniques comme :
- la fameuse méthode Coué (méthode de la pensée positive, inventée par Emile Coué : si une personne anxieuse se remémore une scène de bonheur, cette simple pensée pourra faire baisser son niveau d’anxiété),
- la « relaxation progressive de Jacobson » (relâchement des tensions musculaires),
- le yoga (stimulation de la respiration et relâchement musculaire) et
- le zen (pratique de la méditation).
Au milieu des années 70, la sophrologie commence à sortir du milieu médical.
Et c’est à Paris, que des premiers cours de groupe sont proposés au grand public. Les sophrologues ne sont plus obligatoirement issus du milieu médical. La sophrologie devient une discipline préventive, et non plus exclusivement thérapeutique.