L'histoire du droit de vote en France

Depuis 1789, par le biais des élections, les Français commencent à faire l’apprentissage de la vie politique.

Ainsi, le suffrage censitaire, puis le suffrage universel masculin sont expérimentés ; mais les Français, peu habitués aux échéances électorales y participent peu. Néanmoins la France s’engage dans un processus démocratique.

En 1815, alors que la Monarchie est restaurée, le principe électoral est maintenu, mais il ne concerne qu’une petite minorité d’électeurs puisque le suffrage est censitaire, il est donc réservé aux plus riches.

Cette restriction, si elle empêche pour un temps la poursuite du processus démocratique, entraine le développement d’une opposition favorable à l’élargissement du mode de suffrage, notamment chez les Républicains.

Après la Révolution de 1830 et la mise en place de la Monarchie de Juillet, le suffrage censitaire est élargi.

Il faut attendre la Révolution de 1848, et l’installation de la IIe République, pour que le suffrage devienne universel, mais seuls les hommes sont alors autorisés à voter.

Dès lors, la participation à la vie politique devient plus régulière. Les Français, peu à peu s’habituent au rythme des échéances électorales.

Cependant, le principe du vote est encore un droit fragile, restreint sous la IIe République, puis vider de son sens représentatif et démocratique sous le Second Empire.

Il faut attendre la mise en place de la IIIe république, pour que le suffrage universel masculin puisse s’enraciner dans les pratiques politiques des Français.

Les évènements à retenir 

• L’adoption du suffrage universel en 1848
• La proclamation de la Troisième République en 1870

Ce que votre enfant doit savoir faire